Gustave Eiffel

Portrait de 1888. Nadar
Portrait de 1888. Nadar

Wikimedia Commons. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gustave_Eiffel_1888_Nadar2.jpg

Gustave Bonickausen (1832-1923) dit Gustave Eiffel, ingénieur et constructeur, est fait officier de la Légion d’honneur en 1889.

En 1855, il obtient son diplôme d’ingénieur chimiste de l’Ecole centrale des arts et manufactures puis rejoint une compagnie de construction métallique pour laquelle il supervise le chantier du pont de Bordeaux. En 1864, il fonde une première société puis une seconde, les Ateliers Gustave Eiffel pour mener à bien des commandes de bâtiments pour l’Exposition universelle de 1867.

Dans les années qui suivent, l’ingénieur multiplie les projets en France et à l’étranger. Il réalise notamment le casino des Sables d’Olonne ou la coupole de l’observatoire de Nice. Grâce à ses voyages, Gustave Eiffel développe de nouvelles techniques et matériaux qui lui permettent de se faire connaître.

En 1886, Gustave Eiffel remporte, face à plus de 700 concurrents, le concours attribuant la conception d’une tour pour l’Exposition universelle de 1889. Vivement critiqué, le projet rencontre finalement un vif succès auprès du public lors de l’Exposition.

Impliqué dans le scandale de Panama, la gloire de l’ingénieur est de courte durée. Il est contraint de démissionner de sa société en 1893 et abandonne la construction pour l’expérimentation scientifique. Il trouve ainsi le moyen de pérenniser sa tour, destinée à être démontée au bout de 20 ans, en l’utilisant pour ses expériences. Une antenne de radio et une station météorologique y sont installées. Il poursuivra ses expériences jusqu’à sa mort.

Le musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie conserve son portrait par Jean-François Batut, exécuté autour de 1889.

Gustave Eiffel y arbore sa rosette d’officier de la Légion d’honneur, reçue à l’occasion de l’inauguration la tour Eiffel lors de l’Exposition universelle de Paris.

Formidable évocation d’un ingénieur civil décoré à la fin du XIXe siècle, ce portrait a été déposé grâce au partenariat du musée avec la société Alma FRC.

Retrouvez son dossier aux Archives nationales.  

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