Jean-François Champollion

Peinture sur toile, 1831. Léon Cogniet
Peinture sur toile, 1831. Léon Cogniet

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Né dans une famille modeste, Jean-François Champollion (1790-1832) est un génie précoce lorsqu'il rejoint en 1801 l’un des lycées récemment créés par Napoléon. Cet enfant doué d’une mémoire et d’une intelligence hors du commun se spécialise rapidement dans les langues anciennes – y compris les plus rares – qu’il apprend, analyse et théorise dès son plus jeune âge.

A 17 ans, Jean-François Champollion présente à Paris son essai « Description géographique de l’Egypte avant la conquête de Cambyse » devant l’Académie des sciences et des arts, où il est aussitôt élu membre.

A 20 ans, il devient professeur adjoint à l’université de Grenoble. Jean-François Champollion connaît toutes les langues de l’Antiquité identifiées à son époque : l’araméen, le copte, l’hébreu. Il se passionne pour la pierre de Rosette et les inscriptions inconnues qui la recouvrent : les hiéroglyphes. Il est alors le premier, au prix d'intenses recherches, à percer le mystère de cette écriture et à en publier une première grammaire.

Nommé par Charles X chevalier de la Légion d’honneur en 1825, il obtient l’année suivante le poste de conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. A cette fonction, il développe la politique d’acquisitions et participe à faire de cette institution une référence pour cette période.

En 1828, Jean-François Champollion part pour la première fois en Egypte réaliser une mission scientifique. Il peut alors étudier les plus grands monuments et vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien.

De retour en France, il est élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres et à la chaire d’Antiquité égyptienne du Collège de France.

Souffrant de nombreux maux, il décède jeune, à 42 ans en 1832.

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